Du Sud-Est au Sud-Ouest -10-

Les voyages sont l’éducation de la jeunesse et l’expérience de la vieillesse.

Francis BACON

Avant tout, merci beaucoup pour tous vos gentils commentaires. La série est longue mais on avance petit à petit, comme nous aimons le faire depuis quelques années en camping-car … « qui va piano, va sano, va lontano » …

Je vous souhaite un très bon dimanche à tous !

Samedi 4 octobre 2025.

Soleil ce matin mais la météo a annoncé la pluie pour cet après-midi et tout le week-end ; le retour du beau temps est prévu lundi. Nous prenons la route de Cambo les bains et déjeunons sur l’aire en arrivant.

Comme prévu, la pluie se met à tomber. Direction le centre-ville sous le parapluie, c’est la fête du gâteau basque ce week-end. Pas d’indications en partant de l’aire, ce sera un peu récurrent dans la région. Beaucoup d’exposants mais la pluie n’a malheureusement eu aucun répit.

En chemin, nous croisons de jolies maisons  …

Visite de l’église Saint Laurent avec les typiques balcons en bois, appelés aussi tribunes intérieures qui tapissent les murs des églises basques entourant le choeur et l’autel.

Nuit sur l’aire de Cambo-les-bains (64)

Dimanche 5 octobre 2025.

Le ciel semble un peu plus clément ce matin mais lorsque nous sommes prêts, la pluie se remet à tomber. Nous quittons l’aire et rallions le parking de la villa Arnaga, où vécut Edmond Rostand, l’auteur de Cyrano de Bergerac et son épouse, Rosemonde Gérard, poétesse et comédienne française. Il reste de la place, nous nous installons et déjeunons. La pluie se calme enfin et nous voilà partis, non sans oublier malgré tout le parapluie.

C’est une magnifique visite à ne pas manquer. Dommage qu’on n’ait pas tout le loisir de visiter l’intérieur qui est immense, 2000 m2, 40 pièces, mais n’exagérons rien, il n’y avait aucune précipitation non plus; pour l’extérieur, pas de chronomètre.

Edmond Rostand était parisien, mais souffrant d’une maladie pulmonaire, son médecin lui conseilla de venir en convalescence dans la région. Il loua une maison à Cambo, tomba amoureux du pays basque et sa santé s’améliorant, il décida de s’y installer et acheta un terrain de 17 hectares sur lequel il fit bâtir cette magnifique villa de style néobasque entre 1903 et 1906. A la fin de la guerre, il monta à Paris pour festoyer avec ses amis et décéda de la grippe espagnole, il avait 50 ans.

Plusieurs propriétaires se sont succédés et le domaine fût racheté par la commune de Cambo en 1961.

Cruel dilemme pour le choix des photos, j’en ai fait tellement …

 

Il bruine encore un peu et nous patientons quelques minutes sous le porche d’entrée. Nous avons choisi la visite libre mais nous entrons en groupe à raison d’un par demi-heure environ. La villa est grande alors à un moment donné, l’accès d’une partie n’est plus visible mais la visite peut se prolonger encore dans une autre partie qui mène vers la sortie.

 

Sur le perron de la villa fugurent ces vers célèbres extraits d’un poème « L’éternelle chanson » que Rosemonde avait écrit pour Edmond Rostand. Avec son accord, un bijoutier créa en 1907 la médaille d’amour, qui fût vendu à plus d’un million d’exemplaires, et qui continue à se vendre aujourd’hui.

Nous continuons avec la visite des jardins, non moins belle …

 » Je ne mesure que les beaux jours  » :

Et enfin la boutique, dans les anciennes écuries :

Après la visite, nous sommes revenus nous installer sur l’aire.

Nuit sur l’aire de Cambo-les-bains (64)